Une étude coordonnée par le CHUV, en collaboration avec des chercheurs allemands et anglais, a mis en évidence les mécanismes cérébraux capables de détecter une absence d’expression émotionnelle. Le système limbique apparaît jouer un rôle décisif dans la reconnaissance du langage corporel neutre. Jusqu’ici, ce système était censé participer à la perception des émotions, mais pas à l’absence de celles-ci. Les résultats sont parus dans
Proceedings of the National Academy of Sciences. «Le niveau de communication entre l’amygdale et le cortex insulaire de l’hémisphère droit du cerveau permet de prédire la bonne reconnaissance de l’absence d’expression émotionnelle», explique le neurologue Arseny Sokolov qui a recouru à des méthodes de pointe en imagerie par résonance magnétique. Cette étude devrait aider à mieux prendre en charge les personnes atteintes de troubles psychiques et neurologiques comme la dépression, la démence, la schizophrénie ainsi que suite à un traumatisme crânien ou un AVC perturbant la reconnaissance des expressions neutres.(
chuv.ch)