Durant les premiers mois, grâce au semi-confinement qui réduit la présence sur les sites hospitaliers et aux mesures barrières, le nombre connu d’infections parmi notre personnel est très limité. A cette époque, le dépistage par PCR était recommandé pour un nombre de symptômes limités par rapport aux recommandations ultérieures. Dès le mois de mars, l’intranet est développé et devient la base d’information pour tout le personnel. Une campagne d’affichage et de balisage des lieux communs est réalisée, certains présentant un risque accru (restaurant d’entreprise, cafétéria, salle de détente, salle de réunion, auditoire). Il est par exemple décidé de réduire le nombre de places à disposition à la cafétéria, d’alterner les chaises, d’augmenter les plages horaires de distribution du repas de midi et de suspendre tout rassemblement, y compris les formations en présentiel. Le premier trimestre 2020 est également marqué par le risque de pénuries de masques, de surblouses, de gants et de solution hydroalcoolique. L’approvisionnement est très compliqué. La fermeture des frontières rend la démarche titanesque. Il faut rationaliser l’utilisation des équipements. Si l’on ne manquera jamais de rien, on est obligé d’être très vigilant sur le gaspillage. En avril 2020, la vague commence à faiblir. Dès mai 2020, nous déployons, en collaboration avec la Direction des ressources humaines (DRH), une politique de pédagogie dans les services. Nous nous rendons dans les services pour informer, rassurer et répondre aux questions. En parallèle, notre service poursuit son travail sur plusieurs fronts: dépistage, déclarations au médecin cantonal et à l’OFSP, informations au personnel et aux institutions partenaires, pédagogie dans les services, conseils et propositions au DRH et à la Direction Générale, suivi de l’évolution de l’ordonnance COVID-19, participation à la cellule cantonale de crise, copilotage avec l’HPCi pour les EPI (équipements de protection individuelle), hotline COVID-19, suivi des statistiques et des absences, participation à la rédaction et mise à jour du plan de protection, identification des membres du personnel «vulnérables» pour mieux les protéger, les éloigner des risques majeurs, le cas échéant.